CHU Rennes : Ça chauffe à l’hôpital !

24 novembre 2021

La situation au CHU de Rennes est très tendue avec un hôpital en tension toute l’année : un service des urgences dans l’incapacité d’accueillir dignement tous les patients, que ce soit au niveau du bâtiment ou que ce soit au niveau du personnel médical et paramédical.
La phrase en trop du DRH a mis « le feu aux poudres ». Les agents ne supportent plus le mépris de la Direction envers le personnel ou les patients. Pour ouvrir des lits en aval, des lits supplémentaires sont disséminés partout dans les services sans personnel supplémentaire, des chambres seules transformées en chambre double.
Le Ségur n’a pas éteint la grogne du personnel qui a éclaté en 2019 et qui ressurgit avec le Ségur. Celui-ci ne répond pas aux attentes du personnel, laissant du personnel de côté sans revalorisation de salaire. A l’heure d’aujourd’hui, la situation est pire qu’en 2019, le Ségur ne fait que renforcer les inégalités. Le manque de reconnaissance est criant. Le manque de personnel se fait sentir de plus en plus, les agents démissionnent car ils ne supportent plus l’environnement de travail, les pressions.

C’est pourquoi plusieurs professions sont en grève : IADEs (infirmiers anesthésistes), psychologues, TS/TSH (technicien supérieur).
C’est pourquoi plusieurs secteurs sont en grève : le secteur des urgences, l’imagerie des urgences, le SAMU-SMUR.
La mobilisation des IADEs est en cours depuis le 12/11.
La mobilisation des psychologues est en cours depuis le 8/11/21, illimité, avec une montée à Paris le 18/11.
La mobilisation des TH/TSH le mardi 16/11.
La mobilisation des urgences, imagerie du CUR et SAMU-SMUR à partir du mardi 16/11 illimité.

La direction avait annoncé mercredi 17 novembre la création d’un poste d’aide-soignant de nuit et un poste de brancardier de jour pour les urgences. Mais c’est loin de répondre aux revendications des personnels qui demandent notamment de réponses sur la problématique des changements d’horaires, la rémunération de toutes les heures supplémentaires, l’ouverture d’une unité post-urgence pérenne suffisante pour désengorger le service toute l’année ou encore la création de postes pérennes (un poste d’infirmier de jour, un poste d’aide-soignant de jour, deux postes d’aides-soignants de nuit et un poste d’aide-soignant de nuit pour l’imagerie du CUR).

Le jeudi 18 novembre, un premier rassemblement avait réunit plusieurs dizaines de soignants à la Porte A du bâtiment des urgences. Les personnels sont appelés à se rassembler à nouveau devant les urgences le jeudi 25 novembre.

La direction a décidé de déclencher le plan blanc depuis le 20 novembre.

  • CGT info 10 novembre
  • Flyer 18 novembre
  • CGT info du 19 novembre

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