« Nouveau bras de fer autour de pseudo concertations sur l’avenir de l’Hôtel Dieu »

28 avril 2014

Ce lundi 28 avril 2014, alors que le comité de dialogue sur l’Hôtel Dieu n’a pas terminé son cycle de réunions et que les instances centrales de l’APHP n’ont pas été concertées, ni consultées sur un quelconque projet, la direction générale tente d’installer à l’Hôtel Dieu une direction de projet qui fusionnerait HAD et Hôtel Dieu.

C’est pour cela que la CGT et le comité de soutien Hôtel Dieu ont stoppé l’installation de l’équipe projet Hôtel Dieu. Postés devant les bureaux de direction, ces membres s’opposent au déballage du matériel venant du siège de l’AP-HP depuis 8h30.
Ce déménagement matinal avait été réalisé par les directeurs eux-mêmes !

Face à la situation, l’USAP CGT, la CGT Hôtel Dieu, la CGTdu siège, la CGT de l’HAD et FO siège ont contraint la Direction Générale à venir sur le site, à cette occasion, nous avons réaffirmé la nécessité :

  • Du retour des pompiers.
  • De la réouverture du service des urgences avec ses lits d’avals.
  • D’un moratoire sur l’ensemble des restructurations.
  • Du retour des activités médicales et du maintien de la biologie à Hôtel
  • Dieu.
  • De la réintégration du Docteur Monsieur Gérald KIERZEK.
  • et du refus d’implantation de l’équipe du projet nouvel Hôtel Dieu.

Face à cette provocation, après une matinée de discussions qui n’aboutit pas, la CGT a décidé d’agir et démontrer son désaccord : les membres présents ont rassemblé le mobilier et les documents administratifs pour les reconduire à la case départ, au siège de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris, ce qui symboliquement à tout son sens.
La CGT estime que le projet actuel est encore au stade embryonnaire et que l’équipe projet HAD « Hôpital Debout », n’a pas lieu d’être au sein de l’hôpital Hôtel Dieu de Paris.

La CGT a exigé que la poursuite de la concertation voire des négociations sur l’avenir de l’Hôtel Dieu se déroulent en présence du directeur général, Monsieur HIRSCH.

En traversant la Seine accompagnés du mobilier, la CGT clamait, clame et clamera toujours « les cartons dans les bureaux, les pompiers à l’hôpital, les malades à hôtel Dieu ! ».