Non à la criminalisation de l’action syndicale à l’ANRAS

Cette association gère 35 établissements sur 6 départements des régions Midi-Pyrénées (Aveyron, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Tarn et Tarn-et-Garonne) et Languedoc-Roussillon (Aude) et emploie
1700 salariés.
Elle accomplit des missions de Service Public - relevant du secteur privé non lucratif (associatif) et de l’économie sociale et solidaire - tant dans son organisation que dans son financement.

Depuis plusieurs années, les salariés vivent une détérioration du dialogue social et d’inquiétantes entraves à l’exercice du droit syndical .

D’ailleurs, le Délégué Syndical Central est convoqué ce 22/02/2013 pour un entretien préalable à une sanction disciplinaire.

La Fédération s’interroge également du peu de considération que la gouvernance associative a vis-à-vis des points de vue des instances représentatives du personnel, des organisations syndicales et des pouvoirs publics quand ils questionnent la gestion de l’Association ; cela n’est pas sans conséquence pour les usagers et les salariés.

Dernièrement, malgré l’injonction de la Préfecture de Haute-Garonne de déménager le CER d’Eup dans une autre localité et de redémarrer un tout autre projet, l’Association a maintenu sa position ! Un Arrêté préfectoral de fermeture définitive a été rendu le 30 janvier dernier. L’ANRAS qui a saisi en référé le Tribunal Administratif, a été déboutée de sa saisine.

Face à la gravité de tous les évènements et faits accumulés, la Fédération sollicite une intervention de l’IGAS.

© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013