Mon salaire pour vivre, c’est capital !

19 novembre 2013

La presse, la télévision, les patrons, le gouvernement nous répètent à l’envi que « rémunérer le travail pénaliserait la compétitivité des entreprises », que notre modèle social est un handicap dans la guerre économique. Ils nous assènent cette pseudo « vérité » alors que les indicateurs économiques montrent que nos entreprises souffrent d’un manque d’investissement, d’une trop forte rémunération des actionnaires et d’une consommation en déclin faute d’emplois et de salaires corrects. C’est cette même pensée unique que les gouvernements et le patronat européens mettent en œuvre par tous les moyens dans le seul but de réduire ce qu’ils appellent le « coût du travail » : nos salaires directs ou nos salaires socialisés, c’est à dire le financement de nos systèmes solidaires de protection sociale.

Parce que les "créateurs de richesses c’est nous", la CGT lance dans une grande campagne intitulée "Répartir autrement, c’est capital !" avec une première offensive sur les salaires.

De nombreux économistes reconnaissent désormais que l’austérité empêche la croissance et provoque la récession. Le mode de croissance financier et libéral qui s’est imposé depuis trente ans nous a précipité dans cette crise. C’est bien ce modèle économique qui privilégie la rémunération des actionnaires au détriment des salaires, de l’investissement, de la protection sociale et du bien commun qu’il faut mettre en cause.

Alors que le patronat et, hélas, le gouvernement mettent en avant le "coût du travail" comme frein à la compétitivité, la CGT estime que la revalorisation des salaires est indispensable et urgente pour :
répartir plus justement les gains de productivité et favoriser la croissance de l’emploi ;

  • maintenir et faire progresser le pouvoir d’achat ;
  • atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes ;
  • rémunérer les qualifications ;
  • relancer l’économie.
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Elle propose de :
  • revaloriser immédiatement le Smic à 1 700 euros bruts ;
  • la fin du gel de l’indice des fonctionnaires ;
  • la résorption des inégalités femmes/hommes ;
  • l’ouverture immédiate de négociations dans les entreprises et les branches.

La campagne confédérale ici