La maternité de l’Hôpital de Decazeville Sauvée !

La lutte paie !

23 mai 2016

En Aveyron, trois maternités étaient menacés de fermeture sur les cinq actuellement présentes.A Decazeville La maternité est sauvée ! Celle de Millau et St Affrique en sursis !!

Le syndicat CGT de l’hôpital qui est mobilisé depuis des mois, a appris la nouvelle par la ministre de la santé elle-même, Le renouvellement de fonctionnement est confirmé par Marisol Touraine par courrier, à condition de satisfaire aux préconisations de l’Agence Régionale de Santé, exigences que l’établissement decazevillois attend toujours.

Accusé d’être dangereuse, car elle ne dépasse pas le fameux seuil des 300 accouchements, la maternité de Decazeville est indispensable pour la sécurité des parturientes , pour la population d’un territoire de 55 000 habitants, sur un secteur géographique particulièrement accidenté, et qui place beaucoup de futures mamans à plus de quarante cinq minutes de ce service.

Le syndicat CGT de l’Hôpital lutte depuis de longues années contre les menaces de fermetures de ses services de soins (maternité – chirurgie – soins continus etc..). Encore aujourd’hui si la maternité est sauvée dans cet ancien bassin minier, la recette est simple , c’est grâce un collectif fondé dans les années 90, le « Tous Ensemble » qui regroupe des élus , syndicats, associations , acteurs du monde économique, etc… la CGT en est le principalement animateur. Ce collectif est une véritable force pour la défense de l’Hôpital et de tous les services publics .Le syndicat CGT de l’hôpital de Decazeville à réaliser une action à l’impact médiatique très important : blocage du centre ville de rodez (préfecture), de la nationale RN88 ( +30 000 véhicules / jour), la veille de l’annonce du renouvellement de fonctionnement !


La maternité de Millau et St Affrique en sursis

Le jour ou la population de Millau se mobilise pour sauver sa maternité, l’ARS Midi Pyrénées Languedoc Roussillon donne une autorisation aux 2 maternités Millau et St Affrique de fonctionner pour 5 ans.

Mais ceci n’est qu’un sursis, car dans les faits cette autorisation est conditionnée à la réalisation d’un projet médical de territoire avec une visite de conformité dans les 6 mois. Si ce projet n’est pas constitué.

l’ARS se réserve le droit de retirer ces autorisations. Ce qui n’a pas été possible depuis des années le sera t-il en 6 mois ?

L’ARS n’a qu’une vision comptable et ne tient pas compte de la géographie du territoire et de l’humain.

Encore une fois c’est grâce à la mobilisation de tous, élus, représentants des personnels, usagers, et du monde économique que ce sursis a été obtenu.

Le secrétaire de l’USD CGT Santé et Action sociale de l’Aveyron